Levés tard, partis dans l'après-midi, le voyage a commencé de bonne augure puisque le trajet jusqu'à Orly s'est révélé plus rapide que prévu.
Arrivés à l'ouverture de l'enregistrement, nous nous sommes aperçus que bon nombre de Maliens avaient opté pour le même trajet que nous et qu'ils étaient adeptes de la surcharge pondérale... de leur bagages ! De ce fait, un passager nous demanda de prendre avec nous une de ses valises, vu que nous étions "peu" chargés (14 kg chacun). Après avoir vérifié le contenu de ladite valise, nous avons accepté, puis nous sommes allés manger une pizza, de peur que l'on ne nous propose rien de consistant jusqu'à Casablanca, où nous faisions escale.
Nous avons embarqué à l'heure mais c'était sans compter sur l'insouciance de trois passagers par la faute de qui l'avion a décollé avec 40 minutes de retard.
Fascinés par la qualité des films proposés par la Royal Air Maroc (La vie privée des plantes, Juste pour rire et La Panthère rose, en muet), nous avons difficilement dégusté notre premier plateau repas en nous inquiétant de notre transit à Casablanca.
Arrivés là-bas, avec 40 minutes de retard bien sur, notre correspondance nous avait toutefois attendus, ce qui ne nous empêcha pas de nous inquiéter pour nos bagages
Nous avons dormi durant tout le vol entre Casablanca et Bamako, après qu'on nous ait proposé un deuxième plateau repas et les mêmes films.
Arrivés à Bamako avec finalement, peu de retard, nous avons rempli les formalités d'entrée dans le pays (très sommaires) et récupéré nos bagages après quelques minutes d'inquiétude sur leur sort.
Le passager qui nous avait confié sa valise et qui nous avait proposé son hospitalité lors de notre transit à Casablanca récupéra lui aussi son bagage mais dut retirer son offre pour des problèmes de timing.
Comme prévu, le chauffeur de l'hôtel Tamana nous attendait à la sortie de l'aéroport et nous mena à destination dans une voiture typiquement malienne (un cauchemar pour le contrôle technique). Là, nous avons découvert notre chambre qui est tout à fait correcte et nous nous sommes endormis après une journée bien remplie, à l'abri d'une moustiquaire.