3 janvier 2008
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14:05
Une lettre d'adieu qui circule beaucoup sur Internet, attribuée à tort à Gabriel Garcia Marquez :
Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon et qu'il m'offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible. Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais en définitive, je penserais à tout ce que je dis. Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière. Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.
Si Dieu m'offrait un morceau de vie, je m'habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme. Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu'on ne tombe plus amoureux en vieillissant et qui ne savent pas qu'on vieillit lorsqu'on cesse de tomber amoureux. Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge, mais avec l'oubli.
J'ai appris tant de choses de vous, vous les hommes... J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l'escalader. J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours. J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se lever. J'ai appris tant de choses de vous, malheureusement elles ne me serviront plus à grand chose, car lorsqu'on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort.
Dis toujours ce que tu sens et fais ce que tu penses. Si je savais que je te vois dormir aujourd'hui pour la dernière fois, je t'embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais "je t'aime", sans présumer bêtement que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n'ai plus que ce jour, j'aimerais te dire combien je t'aime et que je ne t'oublierai jamais.
Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux. Aujourd'hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes. N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire "je regrette", "pardonne-moi", "s'il te plaît, "merci" et tous les mots d'amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi.
Merci à Valérie pour ce bien joli texte ;)
1 novembre 2007
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21:45
Une petite citation de Valérie, postée hier sur le forum et qui m'a beaucoup plu :
Remettant toujours au lendemain la quête de l'essentiel, nous risquons de laisser la vie filer entre nos doigts, sans l'avoir jamais vraiment goûtée
Tellement vrai... Je pense bien à toi ma Cerisette ;)
15 octobre 2007
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20:59
J'ai beaucoup repensé à ce texte, ces dernières semaines... Il a été lu pour l'enterrement de mon grand-père, qui me manque beaucoup depuis déjà deux ans :
La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce d'à côté.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom à la maison soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié. Elle est tout ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée, simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez... tout est bien
PS : J'ai deux auteurs différents pour ce texte, j'étais persuadée qu'il était de Charles Péguy mais j'ai vu sur un autre blo qu'il aurait pu être écrit par Henry Scott Holland. Si quelqu'un connait le véritable auteur... ;)
15 octobre 2007
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20:57
De plus en plus, on reçoit par mail des textes, qui nous font sourire... Ou bien on lit le passage d'un livre qui nous marque. J'inaugure cette rubrique de textes avec celui-ci, reçu il y a déjà quelques temps par mail :
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle. Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :
- On joue à cache-cache ?
- Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
- Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
-1, 2, 3,... la Folie commença à compter.
L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
- CENT ! cria la Folie,je vais commencer à chercher...
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda
- Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.
La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.
C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour
toujours.
L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.