La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce d'à côté.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom à la maison soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié. Elle est tout ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée, simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez... tout est bien
PS : J'ai deux auteurs différents pour ce texte, j'étais persuadée qu'il était de Charles Péguy mais j'ai vu sur un autre blo qu'il aurait pu être écrit par Henry Scott Holland. Si quelqu'un connait le véritable auteur... ;)