A la suite d'un petit déjeûner toujours aussi copieux, nous sommes partis, toujours à pied, en direction du point G, colline qui surplombe Bamako. Au bout d'une heure de marche, nous étions devant le Musée National visité la veille, prêts pour l'ascension finale qui devait nous mener au point de vue sur la ville.
Une heure et demie et 75cl d'eau plus tard, nous arrivions enfin , après de nombreuses rencontres sympathiques (enfants, serpents, canards, chèvres, ...). De là-haut, nous avons pu nous rendre compte de la taille de Bamako ainsi que de l'importance et de la beauté du fleuve Niger, qui traverse la ville
Après une descente à peine plus rapide, mais tout aussi consommatrice en eau, nous nous sommes à nouveau arrêtés au Musée National pour déjeûner, ce qui nous a permis de nous rendre compte que nous avions pris de très beaux coups de soleil (voir la photo du lendemain) et que nous étions déjà fatigués par la marche (sans doute une dizaine de kilomètres dans la matinée).
Olivier a dégusté un widjilla (plat à base d'agneau et de tomates acommpagné de pâte à pain) et j'ai pris des brochettes et une glace (une des meilleures que j'ai mangé dans ma vie), le tout arrosé d'un litre et demi d'eau pour s'hydrater.
Nous nous sommes ensuite difficilementmis en chemin pour rejoindre le marché de Medina. Ce marché typique d'Afrique est un immense dédale d'étals fournissant des produits très divers et variés : pièces de mobylettes, friperie, chaussures, moustiquaires, nourriture (parfois très malodorante, notamment les poissons séchés), épices, boubous faits main, stand de tresses... le tout dans un espace finalement assez réduit, ce qui donne une impression d'entassement. Ajoutons à cela quelques vendeurs juvéniles de sacs très insistants et le tableau est complet ! Sortir de cet univers ne fut pas une mince affaire, surtout avec ma logique !
En rentrant, nous avons acheté le repas du soir (deux supermarchés pour 5 produits) qui s'est ajouté à la moustiquaire et aux tongs achetées au marché.
Après avoir vite abandonné tous ces achats sur notre lit, nous avons piqué une tête rafraichissante dans la piscine de l'hotel, ce qui nous a permis de nous rendre compte de l'étendue de nos brulures. Pour ceux qui n'auraient pas compris, le soleil aujourd'hui était très fort !
Enfin, nous avons rédigé ces quelques lignes avant que les moustiques ne commencent à se montrer.